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LA PELLE DU LUXEMBOURG

C'était un de ces jours de pré-printemps où le ciel parisien ressemble à une palette de peinture ou le bleu calir est noyé dans le blanc, strié de filament qui font que les nuages ressemblent a des filament de coton étirés, laissant passer ce bleu si pur quand le soleil brille à Paris.

Ce jour là, accompagnée de mon amie, nous avions fait le chemein par le bus 27 du quartier de la place d'italie au bld st michel.

Promenade leche vitrine, le long du bd st michel de boutique de mode en bouquiniste, le temps frais donnant envie de presser le pas mais qu'il fait bon de se sentir partie prenant de cette ville, le soleil jouant à cache cache, accompagant nos bavardages égrené de fous rire, souvent betes, il faut dire que souvent ce qui fait rire n'est que le reflet de moquerie gentille, gaminerie, qui font friser l'oeil à tout age.

Courte apres midi, le fond de l'air devenant plus frais en cette fin d'apres midi de samedi, nous decidons de rentrer.

Le bus ayant un arret prés du jardin du luxembourg, il me vient l'idée d'y aller faire un tour. Mon amie prefère rentrer chez elle, je lui dit au revoir et me dirige vers le jardin. Il est environ 17h, les nuages s'étirent deplus en plus laissant la place au soleil. Le marchand de glaces et friandises à l'entree du parc rassemble du monde. Je me dirige vers l'entrée et prend la direction du bassin. Il Y a comme d'habitude beaucoup de promeneurs et beaucoup d'enfants; Le parc est décoré d'immenses statues en bois, représentant l'amour, ilme semble, situation de couple. j'ai oublié l'auteur ne gardant que l'originalité des personnalges si grands et si minces.

Mes pas me menent vers le bassin où comme d'habitude, petits et grands guident leur bateau avec une perche en bois ou par manette electrique.

Je passe devant un petit groupe entourant un jeune homme armé d'un baton qui cherche à attraper une chose à travers une grille au sol. Rien de bien particulier qui retient le regard, sinon le fait que ce jeune homme, en jean et pull creme, en basket et casquette à l'envers sur le front, est agrippé par la jambe par un petit bout d'homme, de moins de 2 ans, il me semble, vacillant sur ses peites jambes et pleurant à chaudes larmes, en réclamant l'objet que son papa s'escrime à rattapper. C'est ce tableau qui fait s'arreter les passants , et sourire aussi devant l'insistance de ce bruyant garçon qui ne fait qu'accentuer l'énervement du papa qui commence à s'impatienter.

Devant ce tableau, jeune charmant de 25 ans, blond au yeux bleus souriant et tres jeune comme papa, je ralentis mes pas, curieuse de connaitre l'ojet de tant de convoitise!! Me penchant, je remarque , sous la grille, une pelle rouge en platique, de celles qui servent à faire des chateaux de sable. Je me permets une remarque, disant qu'un crochet ferait mieux l'affaire.
Le jeune homme hoche la tete, toujours tiraillé par son garçon. Je lui souhaite bon courage et poursuis ma promenade. Quelques instants plus tard j'apercois le meme jeune homme venant dans ma direction, cette fois ci tenant dans sa main une longue perche equipée d'un crochét au bout. Il passe prés de moi et me montrant l'objet en souriant retourne vers sa grille.

Ayant fait le tour jardin, je me dirige à nouveau vers le bassin, pour rejoindre la sortie. Surprise de revoir encore ce jeune papa au dessus de sa grille. je m'arrete au moment où il se penche au dessus de la grille, essayant encore d'accrocher la pelle. Mais voila, que son portable rangé dans la poche-poitrine de sa chemise, glisse à travers la grille. Perdant patience, et essayant de calmer son garçon encore enervé, je le vois se diriger vers une rangée de chaise où une trés jeune femme, se lève et vient prendre dans ses bras l'enfant. je suppose la maman. Au courant de l'incident, la pelle et le portable, ce dernier posant plus de probleme au papa désormais, la maman essaie de trouver une solution. Essais infructueux avec le crochet, le papa à l'idée de tirer sur la grille, qui à la surprise de tous, il ote facilement, avec des hochements de tete significatifs, un peu pour dire tout ça pour ca, depusi 1h!! Mais bon tout le monde est content, enfant avec sa pelle et adulte. Je regardais tout cela ssise sur le bord du bassin, au soleil. Quelle n'est pas ma surprise de voir le bout de chou échappant à la surveillance de ses parents , la pelle à la main, se diriger vers le bassin, d'un pas bien décidé.

Je me précipite, le voyant déjà passer par dessus bord. Je le stoppe d'un bras, mais il jette d'un coup sa pelle dans le bassin, en éclatant de rire. Sa maman, l'apercevant vient le récuperer. J'ai juste le temps de me pencher et mon bras prolongé de mes lunettes de soleil, arrive du bout d'une branche à récupérer la pelle, objet de tant de tracas en cet apres midi de mars.

La maman, suivant mes gestes, me remercie , se montre desolée, le petit enfant gesticulant car jeter la pelle dansl'eau lui à bien plu et il est pret à recidiver!!!

Le papa nous rejoint et mis au courant par sa femme de la suite des évenements , s'excuse à son tour. Décidemment, dis-je, cette pelle aura eu son histoire et sera un souvenir qui s'ajoutera à ceux que vous raconterez à vos amis.

Et c'est cette histoire que j'ai eu envie de vous conter, et qui vous donnera, qui sait, l' envie , de faire un détour vers le jardin du luxembourg, un jour de printemps, Paris.


DELIRE DE PLUIE

Je me souviens , cette année là, par un week-end d'octobre, triste et pluvieux..
Anniversaire, année supplémentaire qui en écrase une autre. Je l’ai fêté au moins trois fois, alors pourquoi pleurer, moi qui fait tant rire les autres.
Ce n’est pas l’âge, le temps passe c’est tout. Et, puis cette solitude que je ressens parfois, c’est un peu le prix à payer pour vouloir vivre libre, sans attache d’un mariage sans avenir.
Donc, me voilà en ce dimanche d’octobre triste à pleurer et à penser, pensée trop négatives pour oublier cette pluie triste et sans fin qui tombe depuis le matin.

IL est vrai que les week end avec eux me donnent rarement le temps de s'épancher sur mon pôvre sort de femme seule. Seule je le veux et puis ne fait rien pour ne plus l’être.
Paradoxal mais c’est comme cela ! !

Bien sûr que la solitude me pèse depuis quelques mois, cette impression d’être transparente, de ne plus exister en tant que femme. Triste constat ; c’est le mal du siècle, paraît-il.

Je prends donc la decision d’aller pleurer ailleurs, au ciné pourquoi pas ? J’adore le cinéma. Mais il y a des moments où rien ne plaît où tout donne le dégoût, de soi, des choses, des autres.

Donc il faut s’habiller, dilemme, me sent moche ; choisit un pantalon noir et un gilet en laine, bottines noires. De toute façon, dans le noir personne ne la verra.
Je mets un manteau en cuir, il a l’air de faire froid, pluie et du vent, à voir les arbres se secouer dans la rue.
Complète la tenue par une casquette en feutre, pour loger sa masse de cheveux blonds ; j’ai une sainte horreur des parapluies.
Prendre son temps, il est 13h30 la séance commence à 15h10, partie sous la pluie (battante) vers le jardin de Bercy, un peu désert, par ce temps c’est normal direz vous ! ! Mais il y a des promeneurs parapluies et encapuchonnés. Je ne me sens pas la seule originale. .
Arrivée dans le village de Bercy, très typique très joli (au soleil ! !) avec ses reconstitutions de vielles pierres et ses arcades. J’y vais souvent flaner dans les boutiques..
Je me décide pour le film ‘ce que je sais d’elles…. d’un simple regard’ en vo,qui me paraît adéquate à l’humeur de chagrine qui est lamienne !
Pause casse croûte café et embarquement salle 21, Escalator de droite . Mon regard se fixe à la hauteur d’une main d’homme qui tient un livre. Mon regard remonte le long du bras et croise la silhouette d’un homme mûr (son âge quoi ! !) et où va t-il ? ? salle 21 où peu de personnes attendent, il reste 15mn encore avant la séance.
Elle regarde l' inconnu qui patiente en lisant et en regardant souvent son portable. Tient, il faut que je pense a éteindre le mien (que personne ne perturbe d’ailleur) !
Et Je patiente en laissant mon imagination vagabonder devant cet homme qui ma foi ne (me) laisse pas indifférente. Il est grand, mince, sportif (il porte baskets jean et coupe vent) et surtout il a un air très calme, pose sur les gens et sur moi un regard bleu ni mou ni dur, sûr de lui. Regard échangé lorque je prend un bonbon dans mon sac, lui en propose un, comme prise en flagrand délit de gourmandise, , non ; merci répond-il avec un large sourire. Mon dieu qu'il est craquant !
Je commence à m 'interroger, est-il venu seul ? ou alors il attend quelqu’un (à le voir tripoter son portable c’est sûrement ça). La file commence à avancer et ma petite cervelle se met à penser "s'il veut m'aborder, il se mettra prés de moi", logique, non ?.
Je me dirige vers l'entrée gauche, devant lui, il me suit ? Oui, je m’installe dans la première rangée au fond de la salle, après 3 ou 4 personnes et me retrouve au 2eme fauteuil de cette rangée. Et lui ? Il s’est arrêté devant, à la 2eme marche et attends son portable à la main. Il doit attendre quelqu’un à le voir regarder partout ! ! Sa moitié, son double, sa femme ? C’est pas possible qu’un super mec comme lui aille seul au cinéma ! ! il s’installe, seul, 5 ou 6 rangées plus bas, non sans jeter un coup d’œil vers moi. à ce moment mes lunettes sur le nez et fait une grimace de dépit. Le fauteuil à coté de moi, vide….J’étais pourtant certaine qu’il viendrait à mes côtés, à croire que mon intuition ne marche plus !! Et puis, une femme vient occuper le siège vide à côté de moi , alors ? ?
J’ échange quelques mots avec ma voisine, sur les gens toujours en retard, sur les pubs, un besoin de parler à quelqu’un sans doute.
J’aperçoit la nuque de mon inconnu et me traite de stupide girl.
Comment rever qu’il s’intéresse à moi ? ? ?
Mais qur vois-je ? il se lève prend son blouson et regagne la sortie de la salle ? ? il s’est trompé ? il répond au téléphone ? Ou, ne pouvant être à mes côtés il s’enfuit , déçu (il faut bien rêver, non !) !).
Je commence à trouver la situation drôle et m’apprête à regarder le film, quand IL revient, toujours le portable à la main, et demande à ma voisine " pardon" pour accéder à 1 place au milieu de ma rangée. Alors là, je ne comprend plus rien!! et me désintéresse de lui, qui lit.
Et le revoilà, son portable éclairé à la main, qui ressort de la rangée . Il m’agace un peu. Sort de la salle pour revenir 3mn après, demandant "pouvez-vous vous décaler d’une place, je suis de garde et je risque de vous déranger si je reste au milieu. "Bien mon commandant", on se décale. ma voisine se prépare à bouger d'une place, "mais non ne vous dérangez pas, ça ira bien ici", et il s’assoit à mes côtés, sans un regard évidemment vers moi. Mais ça marche, il est à MES côtés et je n’ai pas fait un geste ! ! (juste quelques regards sans plus!!) Je m’amuse, oublie la déprime, les yeux gonflés.
Le film est très beau, portraits de femme, toutes en manque d’amour, à la recherche de l’âme soeur Certaines scènes sont comiques, il rit beaucoup. Une scène, où une femme tire les tarots , me fait penser à moi, qui pratique le tirage des tarots .
Je pose mes mains sur l'accoudoir de gauche et les doigts de l'inconnu viennent les frôler ;. Sensation agréable et douce, je ne fuis pas, reste proche de sa chaleur.. Pendant le film lnos doigts se frôlerons à plusieurs reprises.
Je pense , travaux d’approche ? .
Le film est fini, la lumière se rallume, je me lève, prends mon manteau.
Et entend en sortant de la rangée :
" Tristes portraits de femmes, on sent leurs souffrances à cause des hommes, j’en suis un. et je l'ai ressenti.
C’est
l' inconnu et il m’adresse la parole, me regarde, et je regarde regarde son beau regard s’animer.
Et nous voilà sortant du ciné en bavardant, relation homme-femme, les hommes sont lâches lui dit-il ? Un homme conscient c’est rare ! !
J’ adore discuter cinéma et me dit qu’il est comme moi, seul ,et qu’il aime partager ses impressions.
Au bout de quelques minutes, il me propose "une crêpe " ? une boisson peut être, dis-je, il retire de l'argent à un distributeur un peu plus loin. Bercy a de charmant petits restos, la pluie ayant cessée, c’est plus plaisant de s’y promener..
Nous entrons dans une crêperie. On ne sert qu’à boire, alors 2 chocolats !!
Je lui dit m’être retrouvée un peu dans toutes ces 5 femmes, lui parle de la tireuse de cartes et lui raconte son goût pour la voyance par les cartes. Alors s’enchaînent les questions, vous lespratiquez vraiment, vous le faites comment ? Vous les avez avec vous ? ça me plairait d’essayer ! ! ma mère me les fait parfois, me dit il.
Et oui ! je les ai toujours sur moi. Permission demandée au patron pour tirer les cartes, OK.
Il s’interroge sur mon air triste, cafard de lendemains d’anniversaire, c’est tout lui dit-elle.
" C’était votre anniversaire ? Demande t il en meprenant sa main et en déposant un baiser doux dans la paume. Sensation très sensuelle. C'est très touchant. Je me sens fondre, bientôt ! !
Je commence par un tirage de carte en général. y voit des changements de maison, en effet il va déménager. Bouleversements bénéfiques dans le travail, oui il prépare un concours . Et en amour , demande t-il ?
les cartes me parlent d'une sans paration sans trouble, je le sens passionné, volaontaire, tetu.
Oui dit-il, il a quitté sa femme et est en instance de divorce. Jusque là rien qui la dérange, il est charmant, divorcé, elle aussi, plein d’attention et d’humour. Je me sens en confiance avec lui. Je vois dans son jeu une autre femme, la passion et sa passion à lui pour elle. Et non ce n’est pas moi !! , c’est sa maîtresse me dit il depuis plus d’un an, toujours mariée avec 2 enfants et pour qui il a déménagé du sud.
Donc le tirage continue sur ses amours. Je comprend maintenant pour quoi il trompe son ennuie au cinéma. Je lui lui dit même avec ma franchise habituelle « je n’ai vraiment pas de chance, vous si charmant mais déjà pris !! » et cela le fait rire. Il a un rire très franc et un visage si expressif. Bref, il est très charmant. !Humour, humour.
Et les voilà dans les confidences de leurs vies passées, ennuis du divorce, culpabilité et tout et tout.
Il me trouve adorable , dit quej’ai gardé des yeux d'enfants ,malgré mes chagrins…..
Il est question de se revoir, pourquoi pas, il a tant de charme n’est ce pas ? ? Je lui dis "vous avez remplacé mon journal aujourd'hui, je lui aurai confié ce que je vous ai raconté cet après midi.
De ce fait je me sens un peu moins triste, un peu déconfite aussi . Il n'est peut être pas libre, mais il me plaît bien. Bon, sans doute serai-je la bonne "copine/gentille/qui console", j’en ai tellement l'habitude.
Il se confie beaucoup, cette histoire le mine, Je le comprends très bien, l'écoute ..
Le service du restaurant ayant repris ,nous commandont une crêpe. Je lui parle de ma peinture, de mes rencontres qui ne sont pas toujours surprenantes, comme aujourd'hui, de mon goût pour le théâtre, lui de sa passion de la course à pied, il s’entraîne pour les 20 km de PARIS. D’ailleurs s’il a passé l’après-midi au cinéma, c’est que son amie n’a pu se libérer pour courir avec lui. C’est ma chance ? .et continue à discuter avec plaisir.
Il est 19h30, mes garçons rentrent vers 21h ; Il propose de me raccompagner. Il passe une partie de la soirée avec eux , aidant les garçons à ranger leur chambre. Légère dînette , et voilà , il s’en va après avoir échanger nos coordonées .
Début de semaine , J’ ai l'impression de vivre sur un nuage, pense à lui , sait que cela ne sert à rien, mais ne peux rien à ces sentiments qui se bousculent en moi . Echanges de mail, il me trouve aussi bavarde sur mail qu’en direct!!
Jeudi , mon journal est plein des confidences de ce dimanche ; vers 21h, il téléphone.. Et nous voilà embarqués dans une conversation humour, et gentillesse. Je lui parle d’un film qu’il devrait aller voir " Harry un ami qui vous veut du bien Il lui parle de son amie et de ses projets. Il a repris ses études pour passer un concours dans une haute administration. J’ai le sentiment qu’il prendra le temps qu’il faut pour mener à bien sa vie avec elle, lui souhaite de réussir , me rend compte qu’il y tient beaucoup.
Durant leur discussion, j’apprend qu’il a 36 ans, comme homme mûr ça se pose là ! et il me traite de petite fille, et ça il a raison ! !
Je ne peux m’empêcher de lui dire ce que je pense de notre rencontre, de mon sentiment naissant
Il est très sensible, a ciblé ma personnalité avec beaucoup de justesse. Je désire, sincèrement, être son amie, le lui dit . Et 1h durant nous parlons, parlons, parlons.
Pourquoi t'es -tu assis à mes côtés au cinéma, est une des questions que je lui impose , Je ne sais pas, répondit-il " il fallait que sois près de toi, c’est ce que j’ai ressenti ", je t'ai senti très sensuelle ( pourtant juré craché, elle ne met pas d’attrappe-inconnu , vous savez le IMPULS et un inconnu vous offre des fleurs) ! ! ! Il fallait sans doute que l’on se rencontrent ; pourquoi ? Pour lui, pour moi, pour rien sans doute.
Il lui conseille de lire Clarissa Piccola Est, "femme qui court avec les loups ".Et je plaisante et lui répond, c’est mieux qu’après ! ! ! La discussion tourne un peu à la dérisionet nous faire beaucoup rire.
Peut être passera t- il samedi pour que je lui tire les tarots.
N'ai-je pas tout gâché en lui parlant franc ? J’ espère que non.
A nouveau un dimanche,
Il a encore plu aujourd’hui.
Dimanche de pluie et le délire est loin d’être là !
Ecrire ces délires de mots qui affluent dans sa tête en compagnie des mots de jean-michel schonberg, cet amoureux qui caresse les femmes avec les mots. Ses chansons traduisent, comme les autres chansons d’amour, ce que l’on n’ose dire à l’autre. Pourquoi ces non dits, ces pudeurs du cœur pour dire à l’autre ce que l’on ressent vraiment ; mais humour, mots cachés qui sont pris par l’autre pour du non-engagement.
Je repense aux rencontres qui ont égratignées mon cœur . Et dire qu’au premier regard, je les a voulu pour moi.Une véritable âme de prédateur.!Quelle prétentieuse, présomptueuse ! ! Et pourtant c’est comme cela, ils ont traversé, croisé ma vie et toujours avec un sentiment qui mevrillait le cœur. Pourquoi ces sensations qui me font perdre le boire et le manger, le goût des petites choses insignifiantes qui font la vie..
Si j’ écrit tant, c’est que je suis perturbée de ma rencontre avec L. Pourquoi son image, là devant mes yeux , alors que je sais qu’il en aime une autre terriblement.
Vu hier, passé 3 heures à parler tarots, avenir, ésotérisme. Pourquoi ce sentiment de bien-être à coté de lui, lui parlant comme s'ils étaient de longues connaissances. Sera t-il un ami? Je le souhaite. Il est tellement rare de se rencontrer comme cela dans l’autre. Et cette impression qu’il est pour moi seule ! pourquoi ce ressenti qui l’envahit, et qui m’embrase, me consume de l’intérieur.
Alors je vais courir courir et pleurer à fendre l’âme. Une folle direz-vous, mais c’est plus fort que moi et au moins les garçons ne me voient pas triste. Et puis courir c'est être libre de soi, de son corps, on ne s'appartient plus, on se libère de tout dans l'effort physique. Tout paraît tellement clair, mais ça ne dure qu'un moment, dommage.
Je craint d’avoir parlé trop franc avec lui, et de ce fait avoir tué dans l’œuf une relation naissante. Mais non ! Ce besoin d’être honnête envers elle-même et lui était vital. Mais au moins. les mots, là sur le papier, c’est mieux qu’enfermé et bouillonnant dans ma petite tête.
Qui sait, qui me lira, un jour…………….
Un mois a passé depuis ce délire, qui s'est transformé en désenchantement. Plus peut être de n'avoir pas pu réaliser ce qu'elle ressentait. Pourquoi tous ces ressentis pour rien? Je me sens très profondément déçue , moi qui vais toujours au bout de mes envies, de mes désirs.
J’ai décidée de laisser tomber, n'ai plus appelé, sans doute pour voir ce qu'il ferait.lui de son c^té. Vilain calcul de gamine.
Et , j’ai vu ou plutôt rien vu, ni entendu !!
Est il lâche comme je le suppose , ou n'a t-il pas vraiment ressenti la même osmose que moi.?
Je pense trop, décortique trop, oublie que les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus ?!!
Allons , humour, il faut bien trouver une consolation dans sa déception.
J’ai gardé un souvenir doux-amer de cette rencontre qui a donné naissance à ce récit, et garderai les lettres enflammées non envoyées. Ces lettres qui décrivent la passion dans laquelle mon petit cœur s'est embrasé, les désirs qu'elle a fait naître dans sons corps et son esprit.
Un coup de soleil, voilà ce que mon cœur a vécu, un soleil si éclatant, qui lui a donné envie de renaître à la vie, aux autres.

Je revois encore, aujourd’hui , son regard bleu et son sourire, au fond de mes yeux noyés de larmes. C'est bête n'est-ce pas les souvenirs qui vous serrent le cœur, parfois, comme cela sans y penser ?
Un autre dimanche parmi tant d’autres Dimanche, qui commence, un peu froid, ensoleillé par un soleil de pré-printemps, de février.

Je me sens vide,comme une coque de noix, apres ces confidences
Les enfants sont en vacances. Occuper le temps et l’esprit, primordial pour mon moral, au cinéma , tromper mon ennui dans le regard des acteurs.

Où est passée la femme si désinvolte, si gaie qui mordait dans la vie comme dans une grosse pomme bien rouge ?

Il lui manque la pomme, c'est tout……………….